mardi 8 mai 2018

JULOS BEAUCARNE & sainteté picardo-wallone

- Cet Homme,
Julos Beaucarne,
est un Saint ! -

Et le wallon, réservoir de mots de la langue française, savoureux et pétillant. Le wallon, ce champagne continuel du langage, cet esprit qui ne se prend jamais au sérieux et que les snobinards de service regardent du haut de leur grandeur avec leur langue pointue et pharmaceutique de discours académique. Si Louis XIV s’était installé à Namur, toute la France parlerait le wallon de Namur. Le français, c’est un patois qui a réussi, qui s’est imposé au « hit-parade » des langues et qui, par ailleurs, s’il ne se défend pas, finira par se faire manger par l’anglais. Une chanson, c’est peu de chose mais ça peut y faire pour la langue. Le wallon, c’est « le langage naïf et doux qui nous vient de nos mères, de nos premiers amis du village natal, c’est un langage qui supplée aux lacunes du beau parler et qui a toujours un mot spirituel à mettre là où défaillent les dictionnaires ». Le wallon dans ses différences, c’est l’originalité d’une région qui refuse de mettre l’uniforme, d’être copie conforme, duplicata, c’est « Un certain tour d’esprit aussi ancien que les outils de silex ». Le wallon, c’est le latin venu à pied du fond des âges. 
                                                                                                                    Julos Beaucarne


Je suis pleinement d'accord avec tout ce que déclare Julos Beaucarne au sujet du wallon et du picard, à une nuance prés toutefois... Il faut dire wallon-picard ou picard-wallon tellement ces deux langues sont frère et soeur.

Au marbre de la Vie, il a refusé que le burin de la mort
vienne tailler la pierre de la stèle de sa Loulotte
et n'offrir à voir affiché qu'en pleurs son visage.
Cet Homme, Julos Beaucarne, est un Saint !
En Dwai, le 08.05.2018,
Christian-Edziré Déquesnes
qui remercie vivement Jocelyne Di Giuseppe
pour lui avoir permis de retourner à Julos Beaucarne.

                                                    Qu'est-ce qu'un Saint ?
Il vit dans le danger et la finitude,
mais il est chez lui dans le monde.
Il peut aimer les êtres sous leur forme humaine,
les formes tourmentées et magnifiques du coeur.
C'est bien d'avoir de tels hommes parmi nous,
de tels monstrueux équilibristes de l'amour."
Léonard Cohen.